Maxence Cossalter

Extrait de "Nous c'est vous"

#compétence #concertation #décideurs #accompagnement

Maxence Cossalter a toujours fait partie du milieu associatif. Il croit, à la démocratie participative au sein des collectivités et a été confronté à des problématiques telles que l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, les contraintes environnementales etc. Ayant pratiqué la vidéo, il a souhaité trouver une association au sein de laquelle mettre en pratique son engagement citoyen comme bénévole. Devenu président de Moderniser Sans Exclure, il a œuvré à dynamiser les outils proposés par l’association tout en cherchant des axes stratégiques de développement pour ses activités.

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PDF du témoignage complet de Maxence Cossalter disponible.

LE FILM N'EST PAS UNE FIN EN SOI

Quelles actions avez-vous mis en oeuvre à votre arrivée chez MSERA en 2015 ?


J’ai tenté de recenser les attentes et les engagements de chacun en lien avec les objectifs de l’association. Par la suite, j’ai mis en œuvre un certain nombre d’outils informatiques (adresses mails individuelles, drive de partage de documents, tutoriaux de formation...) pour fluidifier la communication parmi les membres et les acculturer au numérique.

Nous avons aussi constitué des groupes projets dans le but d’impliquer l’association sur des problématiques spécifiques, tout en essayant d’optimiser la production de livrables en accord avec le Comité d’Administration.

Comment se diffuse l'approche MSE ?


Nous faisons beaucoup de réseau afin de trouver des partenaires qui soient les relais de l’approche MSE. Du reste, MSE a mis sur pied un Conseil d’Orientation qui accueille des professionnels côtoyés lors de diverses rencontres en réseau. Nous leur soumettons nos outils et notre stratégie en sollicitant leurs regards extérieurs et en les incitant à diffuser notre kit de communication.

Quel avenir pour le film ?


Le film est devenu, selon moi, un outil servant au recueil de la parole dans un éventail de compétences et non pas une fin en soi. Nous ne sommes pas seulement des vidéastes. En effet, la vidéo s’est répandue rapidement depuis la fin des années quatre-vingt-dix et donne l’impression que tout le monde peut réaliser un film avec un smartphone. Nous avons donc affiné notre technique vidéo.

Sur quels axes l'association MSERA va-t-elle se positionner pour les années à venir ?


Si l’approche originelle de Bertrand Schwartz autour de la parole est toujours pertinente, il me semble que notre valeur ajoutée – compte tenu de l’expérience de nos membres – vient désormais tout autant de l’accompagnement de projet que de la concertation en amont des projets, et réside fondamentalement dans l’écoute du besoin. Le secteur industriel a été le premier un axe de développement envisagé, la région et l’Etat offrant de moins en moins de moyens aux associations.


Cette orientation offre un fort potentiel car la concertation est désormais une obligation légale. Le cheminement vers un livrable – qu’il s’agisse d’un film ou d’un rapport - est devenu aussi important que le livrable en soi. Il y a donc de la pédagogie à faire des deux côtés : décideurs et populations concertées. Il faut apprendre à mieux se connaître, à prendre en compte les contraintes et enjeux des uns et des autres. En effet, l’intérêt collectif n’est pas la somme des intérêts individuels !


Maxence Cossalter

« Le cheminement vers un livrable est devenu aussi important que le livrable en soi (...). Il faut apprendre à mieux se connaître, à prendre en compte les contraintes et enjeux des uns et des autres »